Ah le petit-déjeuner sur la terrasse de l’hôtel ! Je l’attendais avec impatience quand nous y sommes arrivés. La terrasse offre une vue panoramique sur Cuzco, c’est magnifique. D’autant plus que le soleil est de rigueur ici.
Petite marche matinale d’une heure pour rejoindre « El Cristo d’Oro », une statue géante du Christ qui surplombe la ville, en mode Rio de Janeiro. Ça monte, ça monte mais ça en vaut la peine. Une chouette vue sur la cité des Incas et la statue est franchement imposante. En continuant la ballade, nous nous apercevons que le site de Sacsayhuaman et sa forteresse inca ne sont pas très loin. La visite nécessitant un « boleto turistico » à durée de validité assez courte que nous avons prévu d’acheter le dernier jour pour visiter plusieurs sites en même temps, nous nous contenterons de l’observer de l’extérieur.
Redescente vers la plaza de Armas où a lieu une manifestation de soutien contre les violences faites aux femmes. Déçus de ne pas réussir à nous faire interviewer par la télévision péruvienne, nous allons à la recherche DU restaurant. Celui qui nous proposera un cochon d’Inde digne de ce nom. Oui, un cochon d’Inde, dit « cuy » en espagnol ! La spécialité du Pérou ! Baba, en tant que bon carnivore, refuse de quitter le pays sans y avoir goûté. Nous voici dans un restaurant essentiellement fréquenté par des locaux, la « Quinta la Chamba ». Un cochon d’Inde pour l’Homme, un menu du jour pour moi à base de soupe et de poulet. Verdict : « Ça ressemble au canard, c’est bon mais je n’en reprendrai pas » (traduction : je veux pas l’avouer car je suis un vrai bonhomme mais le cochon d’Inde, ce n’est pas très bon). Je goûte mais ne suis pas convaincue du tout, d’autant plus que la tête du «cuy » est dans l’assiette et ses petits yeux morts me supplient de ne pas le manger.
Enième mais non moins plaisante ballade dans les rues de Cuzco. Si je préfère La Paz en ce sens qu’il s’agit d’une ville dotée d’une véritable authenticité là où Cuzco est pensée pour les touristes, j’avoue que Cuzco apporte plus de sérénité. Bien moins de pollution, des rues piétonnes et donc moins de klaxons. On vous propose même des massages à tous les coins de rues, c’est dire si la « zénitude» n’est pas le maître mot !
Après quelques passages à l’office du tourisme, Perurail et Peruvian Airlines pour régler quelques modalités de transport, je persuade Baba de faire une BA et de goûter de nouveau à la panaderia del Buen Pastor. Mon nouveau QG. Et puis du fait qu’ils font travailler des orphelines, j’ai une excuse toute prête à ma gloutonnerie (« allez, on va gouter la bas, allez, pense aux orphelines ! »). Tarte à la mangue, croissant recouvert de chocolat, croissant à l’abricot. Miam, miam, miam !
Nous continuons à errer dans les rues de Cuzco et tombons sur une manifestation avec danseurs folklores et musiciens. Petit dîner et retour à l’hôtel. Un réveil matinal nous attend.